Petit rappel des exercices traditionnels du judo pour s’entraîner !

Parce que le judo demande un entraînement régulier et assidu, Séverine Sbeghen, professeure de judo et ceinture noire deuxième dan, nous propose de revoir quelques exercices fondamentaux d’entraînement de judo.

Le Kodokan, un intemporel du judo

Séverine Sbeghen nous rappelle quelques fondements sur le Kodokan. Ce dojo a été créé en 1882 par Jigoro Kano, le fondateur du judo. Ces exercices sont rapidement devenus des incontournables, ils le sont encore aujourd’hui.

Parmi eux, on retrouve notamment le Tendoku-renshiu, ou entrainement solitaire. Dans cet exercice, vous vous entraînez seul, en répétant quelques techniques portant sur le placement des jambes ou encore l’entrée. Il permet de bien travailler l’équilibre, la posture, la coordination ou encore la concentration.

Les différents exercices du Kodokan

Dans le Kodokan de Kano, on retrouve plusieurs exercices, parmi lesquels :

• L’Uchi-komi, ou la répétition d’une technique : le but est de répéter plusieurs fois une technique avec un partenaire, sans toutefois le projeter. Cela permet de gagner en précision et en vitesse, jusqu’à ce que le geste devienne un automatisme.
• Le Nage Komi, ou la projection en déplacement : cet exercice reprend l’Uchi-komi, à la différence près que cette fois, les partenaires se font chuter à chaque fois.
• Le Yaku-soku-geiko, ou l’entrainement souple et libre en déplacement : cet exercice permet de travailler toutes les techniques sans avoir d’opposition. En effet, il s’agit d’un combat mais sans opposition, il y a certes  des attaques, mais l’adversaire ne peut pas contrer ou bloquer. Cet exercice (que l’on trouve également sous le nom de « randori souple ») permet ainsi de s’exercer et de mettre en pratique le savoir et le savoir-faire.
• Le Kakari-geiko, ou l’entrainement à thème : cet exercice distribue deux rôles, celui de Tori, qui est celui qui attaque, et Uke, celui qui subit l’attaque. L’un travaille à projeter l’adversaire, tandis que l’autre apprend à se défendre.
• Le Randori, ou l’exercice libre : il reprend les bases du Yaku-soku-geiko mais les partenaires peuvent ici esquiver ou bloquer.